L’immobilier constitue l’un des placements favoris des Français. Il est pérenne et stable pour garantir des revenus sur le long terme. Investir dans la pierre permet donc d’avoir des revenus complémentaires ou de préparer sa retraite. Mais, avant de vous lancer dans ce projet, évaluez toujours sa rentabilité.
Comment calculer la rentabilité locative ?
Vous souhaitez acheter une maison et un appartement pour le mettre en location ? Avant même de choisir le bien à acheter, évaluez toujours sa rentabilité locative. Cette valeur varie en fonction de nombreux paramètres : type de bien, emplacement, taux d’occupation et fiscalité. Ce qui n’est pas toujours évident à calculer, surtout si vous ne bénéficiez pas de l’aide d’un professionnel. Pour avoir simplement le rendement locatif d’un bien, vous multipliez le loyer mensuel par 12 mois. Ensuite, vous multipliez le tout par 100. Puis, il faut diviser le résultat par le montant d’acquisition du bien. La rentabilité locative varie en général de 3 à 7%. Il s’agit du rendement brut, mais pour connaitre le rendement net, il faut prendre en considération les différentes variables comme la taxe foncière, les impôts et les charges de copropriétés en cas d’immeuble de rapport.
Comment tenir compte de la fiscalité ?
Les impôts sont bien encadrés en France. Ils impactent sur votre rendement locatif. Lisez l’article sur la fiscalité immobilière pour mieux vous informer sur ce sujet. Sachez en tout cas que plusieurs dispositifs sont mis à votre disposition pour alléger cette fiscalité. Vous pouvez tout simplement suivre la procédure classique et déduire de vos revenus fonciers vos charges (taxe foncière, assurance, intérêt du prêt et travaux de rénovation) ou opter pour le micro-foncier et bénéficier d’un abattement forfaitaire de 30% sur vos impôts. Plusieurs dispositifs de défiscalisation existent également pour réduire encore un peu plus vos impôts. Grâce à la loi Pinel par exemple, vous pouvez réduire vos impôts jusqu’à 21% en mettant en location votre bien pendant 12 ans.